Des universitaires ont mené une étude médicale sur les personnes ayant subi des arrêts cardiaques – considérées comme techniquement mortes et qui sont revenues à la vie- dans des hôpitaux américains et européens (Royaume-Uni, États-Unis et l’Autriche). Ils ont constaté, après quatre années de recherche, que près de 40% des personnes qui ont survécu étaient « conscientes » alors qu’elles étaient considérées comme cliniquement mortes.  

Les résultats plus ou moins surprenants de cette étude viennent réduire l’épaisseur du mur qui sépare la vie et la mort.

Le Dr Sam Parnia, de l’Université de l’État de New York, qui a dirigé l’étude, a déclaré: «Les preuves montrent que dans les premières minutes après la mort, la conscience n’est pas totalement anéantie. Qu’elle s’estompe après, nous ne savons pas exactement la vérité. Cependant, nous pouvons affirmer que juste après la mort, la conscience ne disparait pas instantanément».

Dans cette étude on a le témoignage d’un homme qui se souvint avoir quitté son corps pour assister à sa réanimation depuis un coin de la salle d’opération.  Cet agent du service de sécurité sociale alors âgé de 57 ans a raconté avec précision le bruit des machines, l’identité du personnel médical et l’opération chirurgicale que son corps a subie pendant les trois minutes de « sa mort »

Selon le Dr Parnia: «le cerveau peut ne pas fonctionner lorsque le cœur a cessé de battre. Mais dans le cas d’espèce, la conscience semble avoir fonctionné pendant trois minutes alors que le cœur avait cessé de battre. Généralement le cerveau s’arrêté de fonctionner 20 à 30 secondes après que le cœur ait cessé toute activité. »