Allan Abbott et Ron Hast ont été coassociés et co-gérants de « Abbott & As », l’un des services funèbres les plus populaires des Etats-Unis, dans les années 1960. Après plus d’un demi-siècle de silence, Abbott a écrit un livre qui dit tout sur son travail, surtout concernant un certain nombre d’étoiles en vogue à cette époque, dont Marilyn Monroe.

Il affirme dans ce livre intitulé « Pardon My Hearse*» (Pardonnez mon corbillard), que Marilyn Monroe était presque méconnaissable quand il découvrit son corps sans vie à l’âge de 36 ans. Abbott décrit comment son entreprise a été contactée par les services de police de West Los Angeles, le 5 Août 1962, pour une intervention dans une maison, sise à Brentwood.

Sur les lieux il découvrit « un corps dans les premiers stades de la rigidité cadavérique ». Il l’emporta à son lieu de travail, où il pratiqua une autopsie.

Selon Abbott, Marilyn était méconnaissable comparativement à son personnage porté sur les écrans de cinéma. Il écrit : «Quand nous avons enlevé le tissu qui la couvrait, il était presque impossible de croire que ce fut le corps de Marilyn Monroe. Elle ressemblait à un être quelconque, une vieille femme en devenir qui n’a pas été en mesure de prendre très bien soin d’elle-même. De toute évidence, les circonstances entourant sa mort ont considérablement aggravé son pauvre apparence et elle était méconnaissable. »

« Lorsque quelqu’un meurt, le centre de gravité provoque une accumulation du sang dans la partie la plus basse de l’organisme. Cette condition est appelée lividité. Considérant que beaucoup de gens meurent couchés sur le dos, la décoloration qui se produit est rarement visible. Dans le cas de Marilyn, elle est morte la face contre terre, donc il y avait des taches pourpres sur son visage. De plus son cou était très enflé. »