Les femmes ont désormais moins d’enfants qu’il y a 70 ans, mais la population continue d’augmenter dans plus de la moitié des pays du monde. C’est la principale information que révèle une étude détaillée, qui compte des milliers de pages, parue sur le site du journal « The Lancet ». L’énorme rapport donne un aperçu de la population humaine dans les pays du monde entier.

Selon cette vaste compilation de statistiques sur les pays où les femmes ont le plus et le moins d’enfants dans le monde, Chypre aurait le taux de natalité le plus bas, les femmes n’ayant en moyenne qu’un enfant, alors que les mères nigériennes en Afriquedonnent naissance à sept enfants chacune en moyenne.

Les experts affirment que dans certains pays on assiste à des «booms» de la petite enfance, alors que d’autres pays sont dans une situation de «faillite» en la matière, soulignant que les facteurs liés à l’éducation et à l’emploi réduisent les taux de natalité.

Les faibles taux de fécondité des femmes ne reflètent pas uniquement l’accès et la disponibilité des services de santé efficaces. En effet, beaucoup de femmes choisissent de retarder ou d’accoucher, afin mieux assurer l’éducation de leurs enfants  et préserver leur carrière professionnelle.

Une croissance à deux vitesses

La croissance de la population mondiale s’est accélérée ces dernières années : Entre 1997 et 2007, il y a eu une augmentation de 81,5 millions de personnes chaque année, alors qu’entre 2007 et 2017, cette augmentation a atteint 87,2 millions de personnes par an.