En matière de consommation de boissons alcoolisées, les femmes ont presque comblé leur retard sur les hommes. Selon une étude mondiale, les femmes sont aujourd’hui confrontées aux mêmes problèmes liés à alcool que les hommes.
La réduction des écarts
Les chercheurs ont constaté que, parmi les personnes qui sont nées entre 1891 et 1910, les hommes ont été environ trois fois plus touchés par l’alcoolisme que les femmes. Cependant, les hommes nés entre 1991 et 2000 ont été seulement 1,2 fois plus portés sur la bouteille que leurs homologues féminins.
Les scientifiques ont constaté qu’en matière d’addiction à la consommation d’alcool, l’écart entre les sexes ne cesse de se réduire, surtout chez les personnes nées à partir de 1966.
Dans leur étude parue dans la revue BMJ Open, les chercheurs écrivent ceci: «La consommation d’alcool et les troubles qu’elle entraine ont toujours été considérés comme un phénomène masculin. La présente étude remet en cause cette hypothèse et montre que les jeunes femmes, en particulier, devraient être elles aussi la cible des efforts concertés pour réduire l’impact et les méfaits de l’addiction aux drogues ».
Face à ces changements importants qui au fil du temps sapent la discrimination par sexe de la consommation d’alcool, les chercheurs préconisent « une refonte des politiques de santé et des stratégies d’intervention plus efficace pour lutter contre les coûts sociaux associés à la consommation excessive d’alcool. »
La biture express
Plusieurs études ont constaté que les jeunes boivent de plus en plus tôt et de plus en plus massivement. Les jeunes de 18-25 ans sont plus nombreux que leurs aînés à avoir connu un état d’ivresse dans l’année. Un jeune sur deux (46%) est concerné, alors qu’ils étaient 33% il y a 10 ans. La part de ces jeunes ayant connu au moins trois ivresses a presque doublé, passant de 15% à 29% sur la même période. Cette hausse est particulièrement notable chez les jeunes femmes.
L’ivresse régulière est aussi importante que la consommation ponctuelle d’alcool. Le « binge drinking », ou « biture express », qui consiste à boire beaucoup d’alcool très vite, s’est également fortement développée chez les moins de 25 ans.
« Une politique de lutte contre les consommations excessives d’alcool est nécessaire », ont insisté les chercheurs, qui ont pointé les risques sanitaires immédiats, des dommages à long terme en matière de maturation cérébrale, et des risques d’installation durable dans un usage à risque de dépendance.
Les maladies liées à la consommation d’alcool ont donné lieu à environ cinq millions de décès dans le monde en 2010. L’alcool serait responsable de la perte de plus de 161 millions d’années de vie humaine.
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