Quelque un milliard de personnes, soit un septième de la population mondiale, ajuste son horloge chaque année pour passer à l’heure d’été. Cette pratique est observée depuis plus d’un siècle l’horloge de certains pays.

Depuis 2001, les 28 pays de l’UE se sont harmonisés sur ce qu’on appelle l’heure avancée pour l’été pour permettre à leurs citoyens de passer des soirées plus longues.

Mais le parlement de l’Union européenne a récemment voté une disposition permettant aux membres de l’UE d’abolir ces changements semestriels, s’ils le souhaitent.

Par conséquent, à partir de 2021, les pays de l’UE pourront choisir de rester à l’heure d’été permanente ou de revenir en octobre à l’heure d’hiver permanente.

En attendant, à la même période (le dernier week-end du mois de mars) le sujet relance le débat entre agriculteurs et amateurs de sport, divise les générations et suscite de vives revendications quant à la flambée du taux de mortalité.

D’où vient l’heure d’été et quels sont vraiment ses effets sur le corps humain ?

Aux origines de l’heure du printemps

Benjamin Franklin, le premier ambassadeur américain en France, a proposé le « Daylight Saving Time » (« l’économie de la lumière du jour ») pour dénoncer « les Français paresseux ». En 1784, il écrivit une lettre satirique dans un journal de Paris suggérant que les horloges soient déplacées en été afin que les citoyens puissent se lever plus tôt et bénéficier de plus de lumière naturelle. Il a également exigé une taxe sur les volets de fenêtres, le rationnement des bougies et une alarme déclenchée par un coup de canon.