Le chômage technique (suspension du contrat de travail assorti ou non de compensation financière) et le travail à distance (télétravail) sont l’une des mesures prises par la plupart des gouvernements pour tenter de contenir la pandémie.

L’interdiction du travail dans les bureaux centralisés n’est pas seulement une précaution : ce sont des sites privilégiés pour la propagation des virus et des bactéries. A chaque saison, un bug se produit. Une personne arrive au bureau, tousse et transmet le virus qu’elle a à ses collègues. On connait la suite…

Dangerosité des lieux de travail

Les chercheurs ont montré que les insectes, les germes, les virus et les bactéries se propagent facilement dans un bureau. Les gens passent, en effet, une grande partie de leur vie quotidienne dans les confins du bureau où les espaces partagés et contactes fréquents avec les objets partagés augmentent la quantité de microbes sur les surfaces et dans l’air.

En d’autres termes, bon nombre des zones à contact élevé des lieux de travail collectif pourrait être des vecteurs de propagation du virus. Et plus il y a de collègues qui les touchent, plus le risque de contamination est élevé.

Les endroits tels que les réfrigérateurs, les poignées de tiroir, les poignées de robinet, les portes de sortie escamotables et les cafetières ont tendance à avoir les plus fortes concentrations de germes. Les microbes voyagent et se propagent rapidement dans la pièce, comme le montre une étude de l’American Society for Microbiology.