Une étude a révélé qu’un traitement qui utilise du sang de patients guéris du coronavirus, peut aider les nouveaux patients à aller mieux. Ce traitement, déjà approuvé par les administrations britannique et américaine, a fait ses preuves en Chine.

Dix patients en Chine qui étaient gravement malades à l’hôpital ont vu leurs symptômes disparaître ou s’améliorer rapidement dans les trois jours suivant le traitement. Les patients ont reçu une dose de sang donnée par des survivants du COVID-19, qui possédaient les anticorps nécessaires à leur système immunitaire pour éliminer le virus.

Ce traitement plasmatique a récemment reçu le feu vert des régulateurs de la pratique médicale au Royaume-Uni et aux États-Unis pour être appliqué sur des patients gravement malades, suivant l’exemple des hôpitaux en Chine.

En plus de s’avérer salvatrice, la thérapie semble jusqu’à présent sans danger, sans effets secondaires graves observés dans le petit groupe de l’étude.

Lueur d’espoir

Le 30 mars 2020, une mère de New York qui a survécu à un coronavirus est devenue l’une des premières Américaines à donner son plasma sanguin dans l’espoir d’aider les autres. Tiffany Pinckney, 39 ans, a déclaré qu’elle se sentait comme « une lueur d’espoir » pour ceux qui souffrent.

Mais bien que les experts disent que le plasma convalescent est «un domaine de recherche important à poursuivre», il n’y a aucune preuve concluante de son efficacité.

Il n’existe aucun remède contre le coronavirus tueur, qui a infecté plus de 1,3 million de personnes dans le monde et tué près de 80 000 personnes. Des milliers de patients dans le monde participent à des essais de médicaments touts aussi prometteurs que la thérapie plasmatique convalescente (TPC).