Il est temps que les médecins et le grand public prennent conscience du risque que les circonstances financières pourraient entraîner dans le domaine des maladies cardiaques. Certains facteurs sociaux constituent une part importante du risque de maladie cardiovasculaire d’une personne. Les conditions d’existence matérielle du patient est un sujet dont on ne parle pas beaucoup en médecine.

Les AVC sont définis par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) comme « le développement rapide de signes cliniques localisés ou globaux de dysfonction cérébrale avec des symptômes durant plus de vingt-quatre heures pouvant entraîner la mort, sans autre cause apparente qu’une origine vasculaire ». Ce terme désigne en fait des affections très hétérogènes : les infarctus cérébraux (IC), représentant 80 à 90 % des AVC, les hémorragies intracérébrales (HIC) dans 10 à 20 % des cas, et les hémorragies méningées qui comptent pour moins de 2 % des AVC.

À travers le monde, ce sont 16 millions de nouveaux cas qui sont observés chaque année, responsables de 5,7 millions de décès.

Notis©2021

Par Mary Maz

Sources : JAMA Cardiology