Les adultes, âgés de 45 à 64 ans, ont été divisés en trois groupes selon que leur revenu ait augmenté ou diminué d’au moins 50% ou resté stable sur six ans.

Un participant sur cinq a eu une augmentation subséquente de salaire, passant d’une moyenne de 26 099 $ à 53 347 $. Un sur dix a subi une réduction d’environ 40 516 $ à 14 655 $. Le groupe restant est passé en moyenne de 43 897 dollars à 43 057 dollars, les salaires restants étant similaires.

Les chercheurs ont découvert que ceux dont le salaire augmentait réduisaient leur risque de maladie cardiovasculaire (MCV) de 14%. Ceci serait  principalement dû à un risque d’insuffisance cardiaque plus faible. En revanche, les participants dont le revenu a chuté ont présenté un risque de maladie cardiovasculaire 17% plus élevé.

Outre le montant du salaire, il existe d’autres mécanismes qui pourraient mettre le salarié dans la situation de développer la maladie cardiovasculaire. Reste que la diminution du salaire ou un salaire qui n’est plus à la hauteur de satisfaire un train vie normale pourrait induire des changements dans les comportements de santé. En effets, des études ont montré que les personnes en situation de stress financier sont plus susceptibles de consommer des aliments caloriquement denses, qui sont à bon marché.

Il existe un lien certain entre les MCV, la consommation d’alcool et de cigarettes et une augmentation du stress et de la dépression. Mais, cette nouvelle étude met en évidence les effets du stress financier sur la santé cardiaque du travailleur. Les participants qui ont développé des problèmes de santé ont probablement été plus susceptibles de subir une réduction de salaire.