La protection des journalistes est aujourd’hui une urgence. C’est pourquoi, l’Institut international de la presse (IPI) a mis sa réunion annuelle sous la bannière «Sécurité et professionnalisme dans un monde dangereux». L’IPI a été fondée en 1950 pour défendre la liberté de la presse. Ses membres sont actif dans plus de 120 pays.
Chaque année, les journalistes du monde entier sont attaqués pour et/ou dans leur travail. Beaucoup sont emprisonnés; certains sont tués. Au cours des premiers mois de 2016, au moins six journalistes sont morts dans l’exercice de leur devoir, selon les chiffres de la commission pour la protection des journalistes (CPJ), basée à New York.

JOURNALIST

Au cours de l’année 2015, au moins 71 journalistes ont été tués et 199 ont été emprisonnés. Pendant quatre années consécutives, la Syrie occupe la tête de la liste des pays les plus dangereux pour l’exercice de la profession de journaliste.
Poursuite des conflits, la censure et les actes de violence menacent la vie des journalistes. Pis, les auteurs des meurtres, de violence et d’intimidation sur les gens de la presse sont souvent impunis.
En mai 2015, le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté une résolution demandant à ses membres de créer un environnement sûr « en droit et en pratique» pour les professionnels des médias. Cette résolution est encore sans effet sur le terrain. D’énormes efforts restent partout à faire.