Les gens comprennent souvent les dépendances aux substances et peuvent être beaucoup plus réceptifs à la manière dont ces problèmes doivent être traités. Considérer l’addiction aux jeux et ses méfaits comme est un pas précieux vers la prévention et favoriserait l’aide à celles et ceux qui sont déjà dans le besoin de soutien.

Les services de réglementation, d’éducation et de traitement qui ont réussi à réduire les dommages causés par le tabagisme et la consommation d’alcool n’ont pas été systématiquement développés et appliqués aux jeux. Pour combler ce vide, le gouvernement pourrait, par exemple, songer à imposer un prélèvement sur les opérateurs de jeux pour financer le traitement de la dépendance.

Il serait également judicieux de limiter l’accès aux jeux en ligne en  introduisant des contrôles sévères pour savoir si les joueurs risquent gros, en termes de perte.

Une approche de santé publique est nécessaire pour éviter de nouvelles souffrances aux familles dans le désarroi. Il est temps de réglementer de manière appropriée avec des restrictions sur la publicité, la mise en œuvre de contrôles d’ « abordabilité » et la garantie que les produits proposés par les organisateurs soient plus sûrs.

Après les hommes, les femmes aussi se connectent de plus en plus aux jeux en ligne. Les joueuses suicidaires, font maintenant la norme, pas l’exception. Ce sont des femmes, des mères et des épouses suicidaires. Ces femmes sont désespérées. Ce ne sont pas les cas que nous connaissions il y a 10 ou 15 ans. Elles sont devenues la nouvelle proie des publicités prédatrices. Celles qui regardent la télévision de jour, du matin au soir, sont bombardées de publicité sur les jeux de hasard.