Après avoir rejoint Murray et Blythe à New York, Stanley Crouch réalisa très vite que son talent de percussionniste passable n’allait pas lui permettre de se faire une place dans cette jungle. Il se consacra donc entièrement à l’écriture.
Il écrit pour « The Village Voice », où il fut embauché comme rédacteur en chef en 1980 et licencié en 1988 après une bagarre avec un autre écrivain. «Les deux meilleures choses qui me soient jamais arrivées ont été d’être renvoyé par The Voice et d’être embauché par « The Voice », dans cet ordre», a-t-il déclaré plus tard.
En tant que chroniqueur syndiqué, Stanley Crouch a longtemps travaillé au Daily News de New York. Parmi ses anthologies on peut citer : «Notes d’un juge suspendu: essais et revues, 1979-1989» (1990); «Le jeu de peau, ou, le leurre de la race: le long et le court, 1990-1994» (1995); «Toujours à la recherche: nouvelles perspectives américaines, 1995-1997» (1998); et «Considérer le génie: Écrits sur le jazz» (2006). En outre, l’écrivain dérangé et dérangeant s’est tourné vers la fiction en 2000, avec «Don’t the Moon Look Lonesome: A Novel in Blues and Swing», et vers la biographie en 2003, avec «Kansas City Lightning: The Rise and Times of Charlie Parker».
M. Crouch a été consultant principal pour la série documentaire en 10 épisodes de Ken Burns «Jazz», diffusée en 2001. Il a reçu un Whiting Foundation Award pour la non-fiction en 1991 et une bourse de la MacArthur Foundation en 1993 pour ses travaux en musicologie et ethnomusicologie.