Cet affaissement de la confiance touche également les institutions mondiales. « Les implications de la crise mondiale sont profondes et de grande envergure », a déclaré Richard Edelman, président-directeur général de l’entreprise. « Tout a commencé avec la Grande Récession de 2008, mais comme la deuxième et la troisième vagues d’un tsunami, la mondialisation et le changement technologique ont encore affaibli la confiance des gens dans les institutions mondiales. La conséquence est un populisme virulent et un nationalisme total. Finalement, la population de masse a pris le contrôle des commandes, loin des élites. »
selon Monsieur Edelman « l’émergence d’une chambre d’écho médiatique » a renforcé les croyances personnelles tout en fermant les vues opposées, amplifiant ce « cycle de la méfiance ». A preuve, l’enquête révèle que les moteurs de recherche sur internet sont davantage considérés comme un outil d’information que les éditeurs traditionnels d’informations. « Les gens considèrent maintenant les médias comme faisant partie de l’élite », a déclaré Edelman. Le manque de confiance dans les médias a également donné lieu au phénomène des fausses (vraies) nouvelles. Et les politiciens préfèrent désormais s’adresser directement aux masses ».
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