Bien que l’écart de santé se rétrécisse, la différence reste claire : en moyenne, les Américains noirs meurent à un âge beaucoup plus jeune que les Américains blancs. En 2009, par exemple, l’espérance de vie moyenne des hommes noirs était limitée à 65 ans, alors qu’elle allait au-delà de 76 ans chez les hommes blancs.

Toutefois, les chercheurs -dans leur grande majorité- ne sont pas aventurés à expliquer un tel phénomène. Cependant, on note un certain nombre d’études controversées qui avancent que « c’est le sommeil qui fait la différence ». Ces travaux ont conclu que le manque de sommeil peut être préjudiciable à la santé de la population noire.

Le rapport annuel de « US Centers for Disease Control (CDC), l’organisme de recherche sur la santé publique, a révélé qu’au titre de l’année 2014, les Noirs constituaient la proportion de la population américaine qui a beaucoup moins dormi que toutes les autres races. Le CDC a aussi déclaré que l’insuffisance de sommeil est « devenue un problème de santé publique »

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Dans la même veine, une étude parue sur un site consacré à la santé alimentaire, Freakonomics, a constaté que les gens de peau blanche semblent dormir plus longtemps que les Noires.

La différence serait en moyenne de 6,7 heures par jour chez les blancs et 5,9 heures chez les afro-américains. L’étude a également révélé que les hommes blancs dorment une heure de plus que les hommes noirs.

James Sherman, professeur d’épidémiologie, affirme dans cette étude que le sommeil fourni de l’oxygène au système cardio-vasculaire et donc l’occasion de récupérer des forces. Les Noirs, a-t-il poursuivis, sont soumis à une pression artérielle trois fois plus élevé que les blancs.