La citée de la prostitution
Dans les Philippines -comme dans la majeure partie des pays pauvres- la prostitution est interdite et largement tolérée. Il y aurait là-bas, plus d’un demi-million de travailleurs du sexe, dont près d’un cinquième seraient des mineurs. Selon un ancien ambassadeur américain aux Philippines, 40% des visiteurs de la péninsule sont des touristes sexuels.

Bien qu’illégale dans ce pays à prédominance catholique, la prostitution générerait 400 millions de dollar chaque année dont une partie irait dans la caisse de l’Etat.
Mais quand les touristes sexuels partent de la « citée des Anges », ils laissent souvent derrière eux plus que de l’argent. En effet, un grand nombre d’enfants ont été conçus dans ces échanges de l’ombre. Certains ressortissants étrangers, qui sont une minorité, apportent des soutiens financiers plus où moins réguliers à la mère de leur rejeton et, dans certains cas, finissent même par l’épouser. Mais, ils sont une majorité, ces enfants nés du tourisme sexuel qui ne rencontreront jamais leur père biologique et vivront dans une pauvreté permanente et définitive.

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