Depuis son investiture, le 20 janvier 2024, le président Donald Trump n’a pas tardé à mettre en œuvre ses plans anti-immigration (illégale) : intensification des détentions ; expulsion massive des migrants ; renforcement des la frontière entre les États-Unis et le Mexique ; gèle du traitement des dossiers des demandeurs d’asile…
Bien que cette politique d’exclusion bénéficie d’un large soutien de la population locale, elle pourrait avoir un impact négatif sur les retraités à travers les États-Unis.

C’est une crainte que partagent plusieurs analystes, dont l’économiste, Jean-Baptiste Wautier, qui a affirmé: «Supprimer une source majeure de recettes fiscales sans plan pour la remplacer pourrait accélérer la pression financière sur la Sécurité sociale »
Financement de la sécurité sociale
Les prestations de sécurité sociale, versées à des dizaines de millions d’Américains chaque mois, sont financées par les cotisations sociales et les fonds de réserve publique, ce qui en fait l’une des plus grosses dépenses directes du budget annuel du gouvernement américain.
Les projections indiquent que les fonds fiduciaires qui soutiennent le paiement des prestations seront épuisés d’ici 2034 ; sans intervention du Congrès, tous les bénéficiaires seraient confrontés à une réduction brutale de 20 % de leurs prestations, ce qui représenterait une baisse majeure des revenus de millions d’Américains retraités.
La plupart des travailleurs, quelle que soit leur origine, contribuent au fonds par le biais des cotisations salariales à un taux de 12,4 %, réparti à parts égales entre l’employé et l’employeur.