La vérification des antécédents judiciaires, du CV, des titres, des diplômes et parfois même du dossier bancaire est une réalité. Les entreprises, soucieuses de leur réputation, sont de plus en plus nombreuses à mener ces enquêtes de préembauche. La procédure d’embauche des employés est stricte dans certaines entreprises: des enquêtes sur le dossier criminel, le crédit, les antécédents professionnelles et autres études sont menées systématiquement. Cette habitude est ancrée depuis de nombreuses années aux Etats-Unis, notamment.

« Creuser » le passé

«Lorsqu’un candidat nous intéresse, on lui présente une offre d’emploi conditionnelle aux vérifications pour lesquelles il doit nous donner son autorisation», reconnait une « chasseuse de tête ». Le cabinet de recrutement basé au Canada donne carte blanche à son personnel pour creuser les dossiers : «Notre personnel a accès à des informations confidentielles et personnelles, à la paie de nombreux travailleurs. On a besoin de gens sur qui on peut compter», insiste-telle.

D’autres employeurs, par le canal des cabinets de recrutement, vérifient pour tout nouvel employé et même les stagiaires le dossier criminel, le titre de certains professionnels comme les ingénieurs, par exemple, et prend l’avis des références professionnelles demandées.

enquête-emploi

Bien que certains secteurs d’activité, comme la finance ou les mines (notamment dans les métaux précieux), soient plus accoutumés à ces pratiques, des enquêtes de préembauche sont désormais menées dans tous les secteurs, tant par de petites que par de grandes entreprises.