On piste les antécédents, on scrute les documents personnalisés… Ce genre d’enquête est, de fait, devenu routine partout. Ce qui semblait répréhensible hier, comme consulter les profils personnels avant d’engager un candidat, s’est généralisé. Pis: «On se méfie d’un candidat qui n’a pas de profil en ligne», confie un recruteur. C’est mauvais signe: soit il est largué, soit il veut tout contrôler. Aucune de ces attitudes ne sied à l’entreprise.»

«Éviter le vol»

Les motivations sont diverses. C’est souvent pour protéger leur réputation, assurer un environnement de travail plus sécuritaire, mais aussi pour réduire les coûts en minimisant le taux de mauvaises embauches, qui sont très coûteuses.

Parfois, les entreprises procèdent à des enquêtes de pré-emploi à la demande de leurs clients ou de leurs fournisseurs. Reste que l’enquête de préembauche fait partie des meilleures pratiques de la gestion d’une entreprise. Car, elle permet de prendre les bonnes décisions, avec toute l’information qu’il est possible de réunir.

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Les entreprise qui utilise le télétravail et tiennent à leur réputations ont un intérêt encore plus crucial de vérifier les antécédents criminels et le dossier bancaire de leur personnel. «Je vérifie la situation de crédit, car je veux éviter les vols. D’autre part, je ne veux pas apprendre un événement sur mes employés par un client. C’est également un processus qui m’est souvent imposé par mes partenaires et fournisseurs qui m’accréditent pour vendre leurs produits», soutient un convoyeur d’objets de luxe.