Un sondage montre que la politique est une distraction excitante en milieu du travail, surtout dans une période électorale : 87% des employés interrogés ont dit lire des articles politiques via des médias sociaux pendant les heures de travail ; 73% « politisent » avec leurs collègues ; et 37% en font de même avec leur patron ou supérieur hiérarchique.
Les constitutions modernes intègrent « La Déclaration Universelle des Droits de l’Homme » afin de protéger les citoyens contre les mesures prises par le gouvernement qui pourraient entraver l’exercice de leurs droits fondamentaux, dont la liberté d’expression. Mais, cette « bienveillance » des pères fondateurs ne s’applique pas au secteur privé. Les entreprises sont, en effet, libres d’écrire leurs propres règlements intérieurs, notamment des clauses limitant l’expression des opinions politiques.
Dans un endroit aussi sensible que le lieu de travail, les salariés doivent « ajuster » leur comportement, aussi bien dans la réflexion que dans l’action.
Réfléchir avant d’agir
Le principe juridique dominant est que, sauf si vous êtes couvert par une convention syndicale ou un contrat de travail, vous pouvez être licencié pour quelque raison (faute professionnelle) que ce soit, ou sans raison (perte de confiance).
Vos opinions politiques en dehors du travail peuvent donc vous faire perdre votre emploi, selon l’Etat dans lequel vous vivez, la nature de votre activité et d’autres facteurs.
La première étape consiste à comprendre la politique de votre futur employeur avant d’accepter de travailler sous son ordre. Si rien sur son site Web ou dans la littérature d’entreprise (règlement intérieur, circulaires…) ne vous en dit plus, l’étape de l’entretien est le moment opportun pour examiner la culture de l’entreprise.