Le 10 décembre 1948 était signé un acte censé tourner une page désastreuse de l’humanité : la Déclaration universelle des droits de l’homme.

Malheureusement,  les principes fondamentaux défendus par cette grande réalisation sont encore bafoués à travers le monde.

Cependant, face à la montée en puissance du populisme et du radicalisme de tous bords, il s’avère nécessaire, pour la survie de l’humanité, de mieux faire connaître cet acte fondamental. Car, malgré son âge et ses imperfections, la Déclaration universelle des droits de l’homme reste la référence absolue dans le domaine des droits humains.

Un texte universel

Fondement d’un monde nouveau, la Déclaration de 1948 s’inspire de textes fondateurs rédigés bien avant le XXème siècle. On peut citer la Déclaration d’Indépendance des Etats-Unis d’Amérique adoptée le 4 juillet 1776 et les Déclarations des Droits de l’homme et du citoyen établies en France en 1789 et 1793. Ces textes ont contribué au développement d’un droit officiel qui protège les populations et fixe les devoirs de l’homme vivant en société.

Mais la Déclaration de 1948 se veut plus ambitieuse: elle s’applique à tous les « êtres humains » et à tous les pays. C’est aussi la première fois qu’un texte juridique se fonde sur le respect de l’individu et présente en même temps et sur le même plan, de manière indivisible, les droits collectifs – économiques, sociaux et culturels – et individuels – civils et politiques.

Un texte symbolique

La Déclaration universelle est avant tout symbolique : on rappelle ce qui existe et doit être respecté, mais on ne peut obliger les Etats à appliquer ces droits.