Les travailleurs qui espèrent une retraite confortable seraient confrontés à un avenir risqué « au mieux », a averti un groupe de réflexion sur la fiscalité internationale.
Selon l’Institut d’études fiscales (IFS), les retraités d’aujourd’hui vivent beaucoup plus confortablement que ceux qui travaillent encore.
Près de neuf travailleurs du secteur privé à revenu moyen sur dix épargnent moins que le montant – 15% à 30% de leur salaire-. Ceux qui approchent de la retraite sont également de plus en plus susceptibles d’avoir des coûts de logement et (donc) de vie plus élevés. En effet, un nombre croissant de personnes, dans la cinquantaine et la soixantaine, qui approchent de la retraite vivent dans des logements privés plus chers et ne sont pas propriétaires.
Les experts ont mis en garde contre les pénuries de retraite, les revenus devant chuter au cours de la prochaine décennie.
Cela s’explique par le fait qu’un nombre croissant de personnes prendront leur retraite avec des régimes de retraite professionnels modernes et que de moins en moins de personnes bénéficient de généreuses pensions à «prestations définies», qui assurent un revenu garanti jusqu’à la retraite.
Dans son rapport le groupe de réflexion déclare : « Alors que les retraités actuels se portent toujours bien en moyenne … l’avenir semble au mieux risqué pour de nombreux travailleurs actuels qui espèrent une retraite confortable. »
Selon le directeur du groupe un nouveau regard sur le système d’épargne-retraite s’impose. Les autorités publiques doivent lancer un examen sérieux et profond des pensions, afin d’évaluer les risques futurs et déterminer les mesures à prendre.