Une Pakistanaise lapidée pour un mariage d’amour par sa propre famille, une Soudanaise, enceinte, condamnée à mort pour ne pas avoir respecté la religion de son père, deux Indiennes retrouvées pendues, après avoir été violées, 20 Nigérianes qui s’ajoutent aux 233 autres kidnappées promises à l’esclavagisme et aux mariages forcés…

Ces éléments de l’actualité montrent que les femmes continuent de faire l’objet de traitements moyenâgeux.

Crime d’honneur

Il reste encore une trentaine de pays dans lesquels l’activité sexuelle des femmes « hors cadre » jette le déshonneur sur son clan. Qu’elles soient violées, adultères ou dépucelées avant leur mariage, certaines familles sont prêtes à les tuer.

Pour « l’honneur ». Comme Farzana Parvenn, cette jeune Pakistanaise de 25 ans, enceinte, qui a été lapidée à coups de briques par son père et trente frères, cousins, oncles pour avoir épousé un homme qu’ils n’approuvaient pas. En toute impunité.

D’après le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA), près de 5000 femmes seraient victimes de crimes d’honneur chaque année. La Fédération internationale pour les Droits de l’homme estime qu’entre 1200 et 1800 meurtres de ce type sont commis au Pakistan.

Apostasie

Au pays de Meriam, condamnée à mort pour avoir épousé un chrétien, les femmes sont des sous-humains. Près de 88% des femmes et filles ont été mutilées. Elles ne peuvent pas demander de passeport seules, ni voyager, ni sortir de chez elles, ni choisir leur logement et leur travail aussi librement que les hommes.