ALLEMAGNE: Christian Wulff a démissionné de la présidence fédérale en février 2012 après avoir été privé de son immunité à la suite d’une accusation de trafic d’influence.

GUATEMALA: Otto Perez, accusé d’appartenir à un cercle de fonctionnaires qui ont accepté des pots-de-vin pour permettre aux entreprises d’importer des marchandises sans payer d’impôts à l’importation, a été dépouillé de son immunité présidentielle par le parlement le 1er septembre 2015. Face à la mise en accusation, avant d’être placé en détention provisoire, il démissionna.

  1. Les survivants

D’autres chefs d’État ont été soumis à des procédures de mise en accusation qui n’ont pas abouti. Il s’agit en Russie, du Président Boris Yeltsin en 1999, de Luis Gonzalez Macchi au Paraguay en 2003, de Roh Moo-Hyun en Corée du Sud en 2004 et de Hery Rajaonarimampianina à Madagascar en 2015.

À deux reprises, la Chambre des représentants des États-Unis a lancé des procédures d’impeachment contre le président, le premier contre Andrew Johnson en 1868, puis contre Clinton en 1999. Ce dernier est le survivant le plus célèbre. En effet, Bill Clinton est resté en fonction malgré une tentative destitution intentées contre lui, en raison d’un scandale sexuel assez retentissant.

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