Un autre rapport de recherche, rédigé par des économistes de Goldman Sachs, a estimé que 44 % du travail juridique pourrait être automatisé. Seuls les emplois de bureau et de soutien administratif, à 46 %, seraient plus élevés.

Une étude menée par des chercheurs d’OpenAI et de l’Université de Pennsylvanie a révélé qu’environ 80 % des travailleurs vivant sur le sol de l’Américain du nord auraient au moins 10 % de leurs tâches affectées par le dernier A.I. logiciel.

Une nouvelle A.I. menaçante se profile à travers un logiciel de type ChatGPT qui, maîtrisant la langue humaine, pourrait prendre en charge une grande partie du travail juridique. Toutefois, ce logiciel présente des défauts : sa propension, notamment, à faire de fausses citations juridiques.

Cependant,  les partisans insistent sur le fait que ce sont des défauts de démarrage réparables d’une technologie naissante.

Pourtant, malgré ces faits et prévisions pessimistes, le marché du travail dans la profession juridique semble avoir augmenté plus rapidement que la main-d’œuvre dans son ensemble.

La résistance

La marche de l’I.A. sur le droit s’est avérés plus mesurée. En fait, les outils de la technologie -identification des mots, le trie des preuves et le classement des documents- ont servi plus d’aides que de suppression d’empois.

En 2017, Baker McKenzie, un grand cabinet d’avocats international, a mis en place un comité pour suivre les technologies émergentes et définir une stratégie de résistance. Certes, depuis, l’I.A. a fait des percées régulières, mais selon Ben Allgrove, associé du cabinet et son directeur de l’innovation, « la réalité, c’est l’I.A. n’a pas perturbé le secteur juridique ».