Développer une mentalité flexible

Les travailleurs ont besoin de s’habituer à l’idée d’avoir de 10 à 15 emplois pendant la durée de leur carrière, selon Maite Baron, fondatrice du cabinet de conseil en management de carrière, The Escape entreprise, basé à Londres : « Il n’y aura ni emplois ni carrière à vie. Les anciennes règles au sujet des carrières pare-balles traditionnels, tels que l’architecture, la comptabilité et le droit ne sont plus applicables. Même aujourd’hui, les avocats stagiaires, par exemple, sont déjà sous la menace des logiciels. »

Pour Madame Baron la seule chose dont on peut être sûr au sujet de l’avenir du travail, c’est que l’apprentissage continu sera essentiel. «Que ce soit par la formation sur le tas ou en poursuivant votre propre programme d’apprentissage personnel, vous devez prendre la responsabilité de développer la réflexion latérale et la mentalité flexible qui vous rendra attractif auprès des employeurs potentiels», a-t-elle dit.

S’éloigner des emplois automatisés

Selon un rapport paru en 2014 sur l’économie australienne, près de 500 000 emplois dans ce seul pays pourraient être perdus en raison de l’automatisation et de l’intelligence artificielle dans les années à venir. Un précédent rapport sur les impacts de la technologie a révélé que 45% des emplois américains courent le haut risque d’être remplacés par des ordinateurs dans les deux prochaines décennies. Devant cette réalité « Il est logique, selon Baron, de se concentrer sur les domaines où des robots et des logiciels sont moins susceptibles de prendre le relais dans un avenir proche. Cela signifie des emplois où l’interaction de la créativité ou de la technologie à compétences humaines sont importantes, telles que les entraîneurs, les thérapeutes, les développeurs de logiciels ou ingénieurs robotiques, par exemple. »