Il jouait de la basse, dans un style bebop ; des lignes dures et oscillantes d’une musique qui irradiait à tous les niveaux, dans tous les azimuts. C’était tellement cérébral, tellement intellectuel et tellement spirituel, tout ça à la fois. C’était une barre haute et intense d’humanité élevée juste devant moi. Quand je les ai vus faire ça alors que j’avais sept ans, je ne pouvais tout simplement pas croire ce que j’entendais. Je me suis roulé par terre. Ne trouvez pas cela drôle. La musique est devenue littéralement partie intégrante de mon enfance. C’était comme si j’avais été envahi par le Saint-Esprit. C’était inconcevable pour moi que mon beau père et ses amis puissent juste s’asseoir et produire une telle chose. C’était comme si le monde s’effondrait autour et que, eux, ils restaient débout

« Après avoir bercé sa guitare basse, Walter l’a attaqué avec une intensité primitive qui m’a secoué. À chaque fois qu’il tirait sur une corde, il cabrait son corps comme un boa extirpant la vie d’un phacochère d’un creusé si profondément ancré dans la jungle… » (page 52)

Notis©2021

Par Michael Peter Balzary “Flea”

Traduit par Sidney Usher

Flea de dos en concert et sur scène