Les barrières

L’éducation formelle (l’école) nous enseigne une grande quantité de sujets pertinents, pourtant l’éducation sexuelle a été et est encore un sujet tabou (parce que moral).

Ce qu’on apprend sur les bancs c’est que l’éducation sexuelle est une affaire de la biologie de reproduction ; l’enjeu est de savoir comment ne pas tomber enceinte ou contracter des infections sexuellement transmissibles. L’accent est donc mis sur la prévention des rapports sexuels entre les enfants : «Toujours utiliser des préservatifs» est le message sexuel normatif, ce qui est réducteur.

L’éducation progressiste, elle, consiste dans l’enseignement de ce qu’est le sexe et comment s’engager dans des rapports sexuels éthiques et respectueux.

L’éducation sexuelle dans son ensemble est biaisée, parce qu’elle omet le fait que le sexe n’est pas fait seulement pour la reproduction mais aussi pour le plaisir.

Peut-être que la première chose que nous devrions apprendre sur le sexe est que c’est l’un des passe-temps favoris des adultes. Empêcher que cette idée se repende ne ferait qu’accroître la probabilité que les générations futures s’y engagent davantage, seulement avec moins de connaissances sur la façon d’en tirer le meilleur.

Le plaisir

Les statistiques ne comptent pas quand il s’agit de l’intimité des gens. Car, une fois au lit, il n’y a que deux acteurs, et c’est ce qui compte. L’un(e) ne peut pas créer ni déclencher d’orgasmes chez l’autre. Nous pouvons seulement aider à les rendre plus faciles, plus amusants et plus agréables.