De la sobriété masculine à la décentralisation des hommes, le discours sur le rejet par les jeunes femmes du mariage et de la maternité n’est pas que virtuel ni un effet de mode. Avec la baisse des taux de natalité et de mariage, de plus en plus de femmes adoptent effectivement et revendiquent fièrement le statut le célibat.

Mais qu’est-ce qui explique cette hausse ? Des experts en sociologie et des jeunes femmes qui adhèrent à cette tendance donnent, ci-après, leur analyse très éclairantes.
Les réseaux
L’une des figures emblématiques de la tendance « ni homme ni enfant », est Julia Fox, auteure et mannequin adorée de la génération Z. Ses extraits sonores, référence à sa décision de rester célibataire, sont omniprésents sur les plateformes de réseaux sociaux.
Dans l’un de ces extraits sonores on entend l’ « influençeuse » dire : « Je suis heureuse. J’ai presque renoncé aux hommes… Si ce n’est pas cassé, ne le répare pas.
La vidéo a reçu plus d’un million de « J’aime ». Elle a été partagée par des femmes qui se sont identifiées au sentiment.
Le sentiment courant sur les réseaux sociaux est que le célibat, surtout pour les jeunes femmes d’une vingtaine d’années, est une « bénédiction » et « crucial pour l’épanouissement personnel ».
Au-delà de cela, nombreux sont ceux qui, sur les réseaux sociaux, prônent la sobriété masculine ou la « décentration des hommes ». Ces deux termes désignent le fait de se concentrer sur la vie sans amour romantique, de ne pas se concentrer sur l’attention masculine et de vivre sans le « regard masculin », une expression inventée par la féministe britannique Laura Mulvey en 1975.