La marque distinctive de tout grand leader réside dans sa capacité de transmettre la confiance, c’est à dire, le sentiment que rien n’est insurmontable ici-bas. Il suffit de regarder des films populaires pour constater à quel point la confiance en soi est la caractéristique universelle du leadership efficace : James Bond, Indiana Jones, Super man, Django… ne montrent aucune crainte ni hésitation; bien au contraire, il respire, transpire et inspire la certitude et la confiance. Malheureusement, dans le monde des affaires, ces genres de personnage ont peu de chance de réussir.

L’aveuglement

La confiance aveugle en soi conduit à des erreurs et des occasions manquées. C’est ainsi que beaucoup de grandes entreprises ont raté des grandes acquisitions qui leur auraient permis de rester en tête de peloton. Passant tout le temps à perfectionner l’ancien système qui ne fonctionne plus, elles ont pataugé dans l’ignorance de la nouvelle vague.

Bien entendu, la confiance en soi n’est pas une mauvaise chose en soi ; elle est essentielle, au même titre que l’ouverture d’esprit et la flexibilité.

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La confiance n’est pas suffisante en soi. Cela signifie qu’avec trop de confiance en soi on commence à manquer des signes avant-coureurs que l’on pourrait avoir tort. D’habitude, les gens omettent ces signes parce que, pour eux, il n’en existe tout simplement pas. La possibilité qu’ils pourraient avoir tort est un concept étranger.

La familiarité

La confiance en soi peut donner de meilleurs résultats lorsqu’elle se déploie sur des questions ou dans des domaines de prédilection. En revanche, l’ouverture d’esprit et la souplesse sont essentielles lorsque qu’on est sur un terrain inconnu.