Attention : cet article contient des descriptions d’abus sexuels

Pendant près d’une décennie, le mari de Gisèle Pelicot la droguait en secret et invitait des hommes -qu’il avait rencontrés sur Internet- à avoir des relations sexuelles avec elle, dans la chambre conjugale, pendant qu’il les filmait.

Ces inconnus, âgés de 22 à 70 ans, apparemment normaux, se conformaient aux instructions du « Maitre de Cérémonie ». Ces « chiens sauvages », pour la plupart des « chefs de famille », avaient tellement envie de pénétrer le corps d’une femme soumise qu’ils ont fini par avoir des relations sexuelles avec une grand-mère retraitée dont le corps sous sédatifs ressemblait à une poupée de chiffon.

Le 19 décembre 2024, à l’issu d’un procès historique, le tribunal correctionnel d’Avignon (Sud De la France) a reconnu les 51 prévenus coupables de viol. Dominique Pelicot, « le Maitre de Cérémonie » a été condamné à 20 ans de réclusion criminelle. Les autres peines ont été déterminées au cas par cas.

Certes,  justice semble avoir été rendue, mais des questions demeurent sur le phantasme pornographique et le désir sexuel masculin.

« L’arme du Crime »

Il est difficile d’imaginer l’ampleur des viols et des agressions sexuelles orchestrés contre Mme Pelicot sans Internet ; l’affaire « n’aurait jamais atteint de telles proportions ».

La plateforme sur laquelle Monsieur Pelicot a fait de la publicité pour que des hommes violent sa femme était un site Web français (désormais inaccessible) non modéré, ce qui permettait de réunir plus facilement des personnes partageant des intérêts sexuels, sans aucune restriction, qu’à l’époque précédant Internet.