Une nouvelle branche de la science appelée «psychologie de la couleur » soutien que la couleur rouge peut avoir une profonde influence sur l’humeur, la perception et l’actions d’un individu. En d’autres termes, le port du rouge peut changer la physiologie et l’équilibre des hormones et modifier la performance, notamment dans un match de football.

Quelles sont les nuances, les causes des supposés effets possibles de cette couleur vive sur le comportement des êtres humains?

Panneau d’avertissement

Il ne fait aucun doute que notre perception du rouge coïncide avec l’un des événements les plus importants de notre histoire évolutive. Nos ancêtres primates ont été obligés de vite s’adapter à la vie dans la jungle. Ils y ont ainsi évolué en développant un nouveau type de cellule dans leur rétine qui leur a permis de distinguer le lumineux de la masse, comme le fruit rouge à extraire du feuillage. Cette perception améliorée a donné lieu à de nouvelles formes de signalisation sociale.

La peau rouge – causée par le sang près de la surface de la peau – est un signe important de la domination pour de nombreux primates.

Le Mandrill est peut-être l’exemple le plus célèbre, avec des marques vives sur le visage et le bas qui signalent la position dans la hiérarchie très stricte de ce groupe de singe; plus le mâle est dominant, plus rouge son nez apparaît. Lorsqu’un mandrill devient mâle dominant son nez devient totalement rouge, en même temps que son niveau de testostérone augmente. Un nez rouge constitue un facteur de choix du mâle important pour les femelles.