Une enquête sur plus de 30 000 travailleurs dans le monde a montré que 41 % des travailleurs envisageaient de quitter ou de changer de profession. Une autre étude a montré que 38 % des personnes interrogées prévoyaient de démissionner dans les six prochains mois.

En avril 2021, plus de quatre millions de personnes ont quitté leur emploi, selon un communiqué du ministère du Travail des usa.

La cause principale…

Pour certains travailleurs, la pandémie a précipité un changement de priorités, les encourageant à poursuivre un « emploi de rêve » ou à devenir parent au foyer. Mais pour beaucoup d’autres, la décision de quitter le navire tient de la façon dont ils ont été traités par leur employeur au moment crucial de la pandémie. Une employée a soutenu que ses préoccupations n’étaient pas prises en compte, ni même entendues. En fin de compte, elle a décidé qu’elle préférait démissionner et recommencer sa vie professionnelle dans un secteur d’activité totalement nouveau, plutôt que de rester dans un travail où elle se sentait sous-estimée et inaudible. « La pandémie a arraché le voile qui cachait la réalité à mes yeux », a-t-elle déclaré.

Les travailleurs qui, avant la pandémie, étaient peut-être déjà au bord de quitter des entreprises se sont vus poussés à un point de rupture. C’est parce que, comme en témoigne une étude récente, beaucoup de ces entreprises cultivant des mauvais environnements ont isolé encore plus leurs employés, en doublant le nombre de licenciements. Cette mauvaise ambiance a poussé à la démission les travailleurs déjà mécontents qui avaient survécu aux précédentes vagues de licenciements, mais pouvaient clairement voir qu’ils travaillaient dans des environnements peu favorables. En fin de compte, les travailleurs sont restés dans des entreprises qui offraient un soutien et se sont éloignés de ceux qui ne le faisaient pas.