Christian Wolff, un génie des mathématiques et spécialiste de la comptabilité des (grandes) entreprises, accepte des contrats de groupes criminels, contrats transmis par téléphone portable (cellulaire) par une femme inconnue, « La Voix ».
Raymond King de la brigade anti-criminalité du ministère des Finances entreprend de voir clair dans les activités de l’homme qu’il surnomme « Le Comptable ». Il fait appel aux services d’une jeune analyste financière, Marybeth Medina, menaçant d’exposer son passé criminel si elle refuse ou échoue à démasquer « Le Comptable ».
Pour détourner l’attention de King, La Voix demande à Christian d’auditer les comptes de la société Living Robotics, qui fabrique et vend des prothèses avant-gardistes. Il rencontre, Dana, la comptable qui a découvert les irrégularités dans les livres comptables de la société de robotique. Au terme d’une nuit de travaux, Christian montre à Dana d’où proviennent les irrégularités, sans toutefois connaître les moyens utilisés.
Christian et Dana deviennent les cibles d’assassins. Après avoir éliminé un duo de tueurs à sa poursuite, Christian sauve Dana d’un quatuor d’assassins. En sûreté, les deux professionnels des chiffres se rapprochent encore plus, mais Christian rompt toute relation avec Dana quand il comprend que la société Living Robotics a détourné les fonds pour bonifier le cours de ses propres actions, les rendant plus alléchantes auprès des investisseurs.
Par la magie du retour en arrière, on découvre l’enfance difficile du « Comptable ». Sa mère qui a baissé les bras. Son frère toujours à ses côtés, parfois contre son gré. Son père, militaire, qui l’a fait entraîner par les meilleurs combattants afin qu’il puisse riposter au harcèlement et aux brutes. Bref, ce garçon «différent» – et le message est surligné: «La différence fait peur aux gens» et «Être différent ne signifie pas être moins bon» – est aussi une machine à tuer et une manière de superhéros dont on retrace ici les origines et l’éclosion.
