La baisse globale d’activité

Selon l’OIT les fermetures prolongées des bureaux et d’usines devraient entraîner une baisse « encore » pire du nombre total d’heures de travail dans le monde au deuxième trimestre. Les secteurs les plus touchés sont la sous-traitance, l’hébergement, les services de restauration, le commerce de gros et de détail, les activités immobilières et commerciales.

Le nombre total d’heures de travail au deuxième trimestre devrait être inférieur de 10,5%, ce qui équivaut à 305 millions d’emplois à temps plein, par rapport au dernier trimestre d’avant la crise. Les plus fortes baisses d’activité sont prévues en Amérique du Nord, en Europe et en Asie centrale.

Environ 436 millions d’entreprises – entreprises individuelles ou travailleurs indépendants – sont confrontées à des « risques élevés » de perturbation, a ajouté l’agence internationale pour l’emploi.

Le panorama à long terme

L’augmentation éventuelle du chômage mondial au cours de 2020 dépendra en grande partie de l’évolution de l’économie mondiale au second semestre et de l’efficacité avec laquelle les mesures politiques préserveront les emplois existants et stimuleront la demande de main-d’œuvre une fois la phase de la reprise serait amorcée.

Alors que les gouvernements dépensent des liquidités sans précédent pour contrer la crise, l’OIT les a exhortés à accélérer les procédures d’indemnisation du chômage, à étendre le soutien aux travailleurs indépendants et à accélérer l’accès des petites et informelles entreprises au crédit et aux prêts.