Le Bayern Munich a terminé troisième devant Barcelone, avec le Paris Saint-Germain sixième et la Juventus neuvième.

Effets Covid-19

L’impact de la pandémie de coronavirus a modifié la donne l’année précédente, United et Spurs perdant tous deux une place et Liverpool perdant deux positions.

Parmi les 10 meilleurs clubs, seuls City, le PSG, Chelsea et la Juventus ont enregistré une augmentation de leurs revenus par rapport à l’année précédente.

FC Barcelone, en revanche, a été le plus grand perdant de cette édition de la Money League, glissant de la première à la quatrième place – son plus bas classement depuis 2014 – après un été au cours duquel des problèmes financiers très médiatisés ont forcés ses dirigeants à se séparer de Leo Messi.

Dans l’ensemble, Deloitte a estimé que les clubs de la Money League ont manqué bien plus de 1,7 milliard d’euros de revenus au cours des deux dernières saisons en raison de Covid-19.

Pourtant, le football s’est avéré plus résistant que d’autres secteurs industriels et, bien que les matches sans spectateurs aient contribués aux revenus les plus bas de ces 25 années de publication. Cependant, les revenus de diffusion ont atteint un niveau record de 3,7 milliards de livres sterling dans les meilleures ligues européennes.

Malgré les défis posés par Covid-19, la Premier League est restée aussi solide que jamais d’un point de vue financier, fournissant 11 des 20 meilleurs clubs de la liste de Deloitte – la proportion la plus élevée jamais enregistrée.

Dan Jones, responsable du Sports Business Group chez Deloitte, s’attend à ce que l’écart entre la Premier League et les autres championnats européens se creuse encore plus dans un avenir proche.