La compétition au sein d’une équipe ne fait pas l’unanimité, en raison, notamment, de sa connotation négative : elle serait synonyme de coups bas, source de division et d’«autodestruction ».
Pourtant la compétition peut être saine, quand elle pousse au dépassement de soi. Se mesurer aux autres et -surtout- à soi-même crée de l’émulation, permet de se dépasser, d’acquérir de la confiance, d’avancer.
Chacun est un compétiteur en puissance. Il suffit de le réveiller et de l’entraîner pour concourir en toute sérénité. Voici quelques conseils pour y parvenir.
1. La peur du combat.
La compétition suppose le combat. On le confond souvent avec la déloyauté et l’agressivité dont on veut se protéger. Certes, l’éthique n’est pas toujours de mise dans la vie professionnelle. Mais, il faut éviter d’être naïf et résistez à des idées négatives et préconçues.
Restez centré sur vous. Soyez fair-play. Mais n’ayez pas d’état d’âme.
2. Le syndrome de l’échec.
Vous imaginez déjà la défaite parce que les autres seraient mieux que vous en tous points. Alors, vous ne bougez pas. Veillez à repérer ces stratégies souvent inconscientes.
Analysez les causes d’une déroute possible. Si c’est un élément extérieur – le poste s’avère déjà attribué -, vous n’y pouvez rien. Mais si ça dépend de vous, luttez. Vous avez déjà échoué à 1 ou 2 entretiens ? Recommencez. Vous pouvez vous améliorer.
Un grand sportif repart à l’assaut, sinon il perd le match.
3. Les défis personnels.
Il faut se durcir le cuir avant d’aller sur le ring. Engrangez des réussites, vous allez reconquérir votre propre estime. Entrez en compétition avec vous-même sur des objectifs faciles, réalistes et mesurables. Exemples : Osez dire en réunion que vous n’êtes pas d’accord. Visitez deux clients de plus dans le mois, etc. Vous évaluerez au fur et à mesure vos marges de progression.
3. Les effets d’entrainement.
Vous avez une vision de votre but, décrocher une promotion par exemple. Demandez-vous comment l’atteindre : tenir les délais, être plus diplomate, se former. Ce sont vos critères de réussite. Intégrez les aussi à un certain stade dans vos défis. Osez solliciter ensuite de votre entourage des retours positifs sur ces critères-là, et non pas des retours sur ce qu’il reste à améliorer.
4. La concentration.
Les grands athlètes se concentrent sur la performance de l’instant, franchir la barre fatidique avant de penser à la suivante qui mène à une médaille olympique ou mondiale. Vous aussi, mobilisez-vous sur l’action. Vous ajusterez ainsi vos ressources aux contraintes. Vouloir lire vos 300 mails tous les matins en une demi-heure, c’est impossible. Mais ne lire que ceux dont vous êtes le destinataire principal, c’est faisable. Cela s’appelle éviter de se mettre la pression devant l’obstacle. Lors d’un entretien c’est pareil.
Ne pensez pas à vous comparer. Parlez pour vous, de vous. Même si le but est d’être le meilleur dans le casting.
5. Le plaisir.
Le plaisir est un facteur essentiel. L’individu ne fait bien que ce qui lui plaît. Il est alors fier de sa réussite.
Le plaisir procure du bien être. Il régénère le corps. Il libère des endorphines qui donnent de l’énergie.
Notis©2013