A l’automne 1954, il est reçu à l’Ecole nationale d’administration (ENA). Ses études sont interrompues de 1956 à 1957 par le service militaire. Il se porte volontaire pour partir en Algérie. Il y est blessé, et est promu lieutenant en décembre 1957. Partisan dans un premier temps de l’Algérie française, il ne se ralliera au gaullisme qu’en 1958. Au retour de ses années sous les drapeaux, il achève ses études à l’ENA en 1959, dont il sort « dans la botte ». Il choisit de rejoindre la Cour des comptes.

Après quelques années à la Cour, il s’engage en politique. Dès décembre 1962, il intègre le cabinet du premier ministre, Georges Pompidou, comme chargé de mission jusqu’en février 1967. Parallèlement, il part sur le terrain, et la Corrèze devient sa terre d’élection : en 1965, il est élu conseiller municipal de Sainte-Féréole. Puis, aux législatives de 1967 il arrache la circonscription d’Ussel. Le 8 mai 1967, il entre dans le gouvernement de Georges Pompidou, qui le surnomme «le bulldozer » en raison de son activisme. Il est nommé secrétaire d’Etat à l’emploi auprès du ministre des affaires sociales, Jean-Marcel Jeanneney. Pendant les événements de Mai-68, il jouera un rôle important dans les négociations qui déboucheront sur la signature des accords de Grenelle, qui mettent fin au mouvement de grève générale.

Après Mai-68, il devient secrétaire d’Etat à l’économie et aux finances. Il poursuit parallèlement son implantation locale et est élu président du conseil général de Corrèze, poste qu’il occupera jusqu’en 1979. Sa femme, Bernadette, est élue conseillère municipale de Sarran, où le couple a acheté le château de Bity.