Les nouvelles technologies, en général, et le SMS, en particulier, font partie de nos vies quotidiennes désormais. Concernant le SMS, il s’en échangerait quelque 200.000 chaque seconde à travers le monde. Ces petits messages rapides polluent souvent nos téléphones car ils ne sont pas toujours porteurs de contenus dignes d’intérêt. Les forfaits SMS illimités contribuent d’ailleurs à ce flot de SMS sans intérêt. Mais, exceptionnellement, il arrive que l’on reçoive des SMS de haute importance, voire dramatique. C’est le cas, par exemple, de l’annonce d’une rupture d’un contrat de travail. Le licenciement par SMS, dans cette période économiquement troublée, devient de plus en plus banal.

Une pratique à la mode

Dans le monde des adolescents et adultes grossiers, il est de notoriété publique que les ruptures sentimentales s’opèrent par chat ou par texto du style « Oublie-moi ! » ou « Laisse béton ! » ou encore « C fini! ». Aujourd’hui de plus en plus de chefs d’entreprise, par mimétisme, utilisent ce média pour se séparer de leurs collaborateurs.

« A notre grand regret, nous vous signalons que notre société a demandé la faillite. Jusqu’à plus amples informations, vous ne devez plus venir au travail. Vous recevrez bientôt un appel téléphonique pour confirmer ce texte. Salutations. » Ce message, 82 travailleurs d’une société de construction métallique établie en Belgique, l’ont reçu, en début de soirée, c’était au mois de septembre dernier.

Ce cas de licenciement par SMS n’est pas une première, loin s’en faut. Ainsi, par exemple, en décembre 2010, la société pharmaceutique Sanofi-Aventis a licencié, aux Etats-Unis, 1700 salariés par un simple SMS.