Plus récemment, en Afrique du Sud, le numéro un mondial du platine Amplats a annoncé le licenciement de 12 000 de ses 28 000 mineurs en grève sauvage sur le site de Rustenburg dans le nord du pays. En effet, les mineurs concernés ont été avertis par un simple SMS sur leur téléphone portable: « (…) En conséquence de votre absence à l’audience où vous deviez expliquer votre participation à une action de grève illégale, la société a pris la décision de vous licencier en votre absence. Vous avez trois jours pour faire appel ».

En Angleterre, des joueurs de l’équipe de football de Preston North End, qui évolue en League One (troisième division du championnat national) se sont vus signifier leur licenciement pour faute de résultats. Chacun des joueurs a reçu ce message sur son téléphone portable : « Mon gars, tu es un des 08 joueurs qui va devoir quitter le club avant le début de la saison. Tu vas suivre des entrainements à l’écart et ne seras plus admis aux entrainements de l’équipe première (…). Je t’enverrai plus de détails plus tard. D’ici là, tu es libre de négocier avec un autre employeur. Mais je souhaite être tenu au courant ».

Les délégués commerciaux, très souvent sur la route, seraient les plus exposés au licenciement par SMS. On peut évoquer le cas d’un chauffeur Belge licencié, en 2010, de la sorte par son employeur. En France, en avril 2009, la situation d’un commercial qui avait été licencié par SMS alors qu’il se rendait en visite chez un client avait largement été relayée par la presse.