Les femmes sont, à priori, incapables de nuire aux enfants. Mais aujourd’hui émergent çà et là des témoignages d’enfance marquée par la violence physique et sexuelle infligée par des (belles) mères naturelles ou adoptives. Malheureusement, ces signes de détresse sont généralement ignorés (volontairement) par la société. «J’avais huit ou neuf ans quand, à l’heure du bain, survenaient sur ma personne attouchements inappropriés. Je n’avais pas une bonne compréhension de ce qui se passait. j’étais un gamin… Il y avait beaucoup de signaux sur ce qui se passait à la maison, mais personne n’a rien dit et rien fait », se souvînt une victime aujourd’hui âgé de 60 ans. Et ce cas n’est pas isolé, car, comme l’indique un rapport récent, les femmes sont complices et/ou responsables d’au moins 40% des infractions sexuelles commises contre des enfants.

Ces chiffres inquiétants montrent la nécessité d’une meilleure compréhension de l’abus sexuel causé par des femmes et l’importance de la recherche de signes d’alerte, ainsi que la nécessité de programmes de traitement appropriés, tant pour les victimes et que pour leurs auteurs.

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Les femmes sont d’autant plus en mesure de cacher la violence qu’elles font subir aux jeunes que la société accepte difficilement l’idée qu’elles en soient capables de telles atrocités. Parce qu’elles sont plus impliqués dans les soins intimes de base des enfants que les hommes, elles sont tentées de commettre des infractions sexuelles. Il est difficile de les détecter de tels actes, en raison du volume de temps qu’elles passent seules avec les enfants.

?????On imagine le trouble que subi les enfants, victimes de telles agressions cachées. « Tous les jours j’avais peur, se souvient une autre victime. « Ce sentiment de naufrage horrible nouait mon estomac à chaque fois que je devais rentrer à la maison. Ne sachant pas de quelle humeur ma mère (la nouvelle épouse de mon père) allait être, si j’allais être en difficulté et recevoir les foudres de sa colère pour une raison ou une autre… »

Finalement, c’est plus le mentale que le physique qui subit le plus de dégâts. Les harcèlements entrainent généralement la perte de confiance et l’estime de soi. Il s’en suit un naufrage dans la détresse ou une noyade dans la dépression. Comme l’a raconté un programmateur âgé de 60ans: « L’abus mental, la violence psychologique était telle que, à l’âge de 11 ans, mon frère s’est réveillé un matin sans savoir ni écrire ni lire. Il a dû suivre des cours particuliers pour recouvrer ses facultés mentales.»

Rares sont, en effet, les enfants qui sortent d’un tel traumatisme sans y laisser la peau ou des plumes. Adultes, ils deviennent souvent des pédophiles et parfois des accros du sexe.

La société doit arrêter de fermer sciemment les yeux sur cette autre forme de violence silencieuse que certaines femmes font subir à nos enfants. Tout le monde doit soulever et balayer sous le tapis, y compris les femmes.

Notis©2014