Mère Térésa sera élevée à la Sainteté au mois de septembre 2016, selon l’archevêque de Calcutta. Thomas D’Souza a déclaré que le Vatican a reconnu la guérison pratiquée par Mère Térésa sur un homme au Brésil qui souffrait de multiples tumeurs cérébrales en 2008. «J’ai été informé par Rome que le Pape François a reconnu un second miracle de Mère Térésa », a dit le père D’Souza.

Les miracles

Un panel d’experts, convoqué au début du mois de décembre 2015 par la Congrégation pour les Causes des Saints, a confirmé la guérison miraculeuse attribuée à Mère Térésa. En 2002, le Vatican avait officiellement reconnu un autre miracle, à savoir la guérison en 1998 –par la prière- d’une femme originaire de bengali, Monika Besra, qui souffrait d’une tumeur abdominale.

La procédure de canonisation traditionnelle nécessite au moins deux miracles

Térésa, qui était né de parents albanais dans ce qui est maintenant Skopje en Macédoine, est connue à travers le monde pour son travail de charité. Elle est morte en 1997 à l’âge de 87 ans.

Surnommée la «Sainte des gouttières», elle a consacré sa vie aux pauvres, aux malades et aux mourants dans les bidonvilles de Calcutta, l’une des plus grandes villes de l’Inde. Elle est la fondatrice de « Missionnaires de la Charité », un ordre de religieuses qui opère encore là-bas. Elle a remporté un prix Nobel de la Paix en 1979.

Le dur labeur

Elle a été béatifiée par le pape d’alors, Jean-Paul II dans un processus accéléré en 2003, lors d’une cérémonie en présence de quelque 300.000 pèlerins. La béatification est un premier pas vers la sainteté. La canonisation de mère Térésa à Rome devrait attirer à nouveau de grandes foules pour ce qui sera probablement un des moments forts d’une année spécialement jubilaire.