Différents défis ont été relevés et maîtrisés sur l’album avec, notamment les changements rapides de signature rythmique dans « Happiness Is A Warm Gun », un mélange désormais typique de styles et d’influences.
La technique est au premier plan dans le magnifique « Something », McCartley utilisant des tours mélodiques, des tonalités scalaires et des riffs avec des chromatiques de haut en bas du manche, explorant toutes les possibilités tonales dans tout le registre de l’instrument. Comme c’est souvent le cas avec Paul McCartney, il y a une complexité dans la ligne qui reste cependant toujours au service de la chanson.
McCartney lui-même a identifié James Jamerson et Brian Wilson comme ses propres inspirations. Jamerson, a-t-il dit en 1994, « est mon héros » pour son sens aigu de la mélodie. Quant à wilson, il l’a inspiré par « sa capacité à se rendre dans des endroits inhabituels ». Cela, a déclaré McCartney, a débouché sur une prise de conscience « du pouvoir qu’un bassiste a réellement au sein d’un groupe. Même si tout le groupe va dans un sens particulier ; le bassiste, lui, peut suivre un autre chemin et se tirer d’affaire.C’est une chose incroyable, car il garde toujours le contrôle de ses nerf et du rythme. J’ai donc compris cela et je me suis particulièrement intéressé à jouer de la basse ».
Notis©2023
Par Sidney Usher
