Si elle parvient à remporter la médaille d’or olympique ou même à atteindre un podium, elle deviendrait la première sprinteuse ivoirienne à remporter une médaille olympique et la première coureuse africaine à remporter une médaille au 100m. C’est une vraie motivation pour elle.

«Cela me donne un coup de pouce. Je veux être la meilleure sprinteuse d’Afrique », ajoute Ta Lou.

Démarrage difficile

Au début, les choses n’étaient pas si faciles pour Marie-Josée. L’idée de concourir en athlétisme dans le but de devenir championne n’a pas été facilement acceptée par sa mère, sa famille et ses amis.

« Quand j’ai commencé, ma mère ne voulait pas que je le fasse », se souvient-elle. « Et les gens autour de moi ont dit: » Vous êtes d’Afrique, je ne pense pas que vous deviendrez quelqu’un. Je veux que vous poursuiviez vos études. Travaillez dans un bureau « . Mais je suis restée sur la piste, parce que j’aime tellement courir. C’est mon truc. »

Ta Lou a donc poursuivi ses rêves jusqu’à ce qu’elle remporte les médailles olympiques et mondiales. Aujourd’hui l’athlétisme fait partie intégrante de sa vie à un tel point qu’elle se définit elle-même par rapport à ce sport : «L’athlétisme est ce que je suis aujourd’hui. Avant, je ne m’aimais pas ce sport avec cette force. Avec l’athlétisme, je vois une autre partie de moi. C’est la seule façon de montrer ce que je peux faire. « 

Un exemple en Afrique

En Côte d’Ivoire et en Afrique en général, Ta Lou est devenu un exemple. C’est un nouveau rôle qu’elle n’a pas peur d’assumer, car elle veut montrer à la jeune génération qu’avec un travail acharné, tout est possible.