Plus de 1 200 employés travaillant dans le secteur de la haute technologie, dont Google et Twitter, ont signé un manifeste disant qu’ils n’aideront pas l’administration de Donald Trump à mettre en place un registre des musulmans vivant sur le sol des États-Unis d’Amérique.
La lettre ouverte des employés des technologies promettent de minimiser la collecte ou la conservation des données qui pourraient être utilisées pour cibler les gens en fonction de leurs croyances religieuses. Ils ont l’intention de s’opposer à toute utilisation abusive de ces données par les autorités publiques et les entreprises.
« Nous choisissons de rester solidaire avec les musulmans américains, les immigrants et toutes les personnes dont la vie et les moyens de subsistance sont menacés par la politique de collecte de données proposées par l’administration de Donald Trump » dit la lettre ouverte publiée sur le site neveragain.tech.

« Nous refusons de participer à la collecte de données de personnes basée sur leurs croyances religieuses, qui constituent une liberté garantie par la constitution. Nous refusons de faciliter les expulsions massives de personnes que le gouvernement estime indésirables », ajoute le texte.
La lettre compare l’ambiance actuelle à celles de l’Holocauste et l’internement des Américains japonais pendant la Seconde Guerre mondiale.

Pendant sa campagne électorale, Donald Trump a fait de la surveillance des immigrés le cheval de bataille de son mandat.

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Les employés disent qu’ils sont une communauté diversifiée, composée d’ingénieurs, de concepteurs et de dirigeants d’entreprises qui exercent dans le monde de la technologie. Figure parmi eux Palantir Technologies, une star-up co-fondée par Peter Thiel, le milliardaire et investisseur tech qui est fortement impliqué dans la transition administrative de la Maison Blanche.
Au cours de la campagne présidentielle de 2016, les leaders de la technologie américaine ont dénoncé la rhétorique xénophobe et la position anti-immigration de Trump, mais cette opposition est largement restée dans les cartons.