En Argentine, en vertu d’une loi du travail de 2004, il est illégal de donner un pourboire aux personnes travaillant dans les hôtels ou les restaurants. Toutefois, en pratique, la loi n’est pas régulièrement appliquée : les pourboires représentent environ 40 % du revenu moyen d’un serveur argentin, c’est donc une gentillesse de laisser un petit quelque chose.

Les salaires sont intéressants en Belgique, donc aucun pourboire n’est prévu. Mais vous ne serez pas chassé du restaurant pour avoir offert 10 pour cent.

Personne ne s’attend à recevoir un pourboire en Polynésie française. En effet, si vous êtes séduit par l’excellent service et offrez un pourboire, le destinataire peut le refuser. Certains restaurants attachent des notes à une facture pour indiquer si les pourboires sont les bienvenus ou non, afin d’éviter de faire trébucher la clientèle.

Le pourboire est quelque peu controversé à Singapour. Une petite offrande ne sera pas offensante lorsque vous dînez ou prenez un taxi. Mais cela est officiellement déconseillé : en effet, le site Internet du gouvernement indique que « donner un pourboire n’est pas un mode de vie » sur l’île.

Les pays contre le pourboire

C’est une gifle que d’offrir un pourboire au Japon, où la norme culturelle est d’être très fier de son travail. Les employés se conforment à des normes très élevées lorsqu’ils fournissent un service : aucune gratification n’est nécessaire pour se sentir appréciés.

En effet, offrir un pourboire suggère que vous pensez que leur employeur ne reconnaît pas leur valeur et ne les paie donc pas suffisamment.