La famille de l’’une des victimes des attentats de Paris a décidé d’attaquer en justice trois piliers du monde des médias sociaux. Plus précisément, elle accuse Twitter, Google et Facebook d’avoir permis au groupe dit « Etat Islamique » de répandre sa propagande extrémiste et recruter sur leur site respectif des tueurs de masse.

Dans l’assignation introduite devant la justice américaine, les conseils de  Monsieur Reynaldo Gonzalez, le père de l’une des victimes, reproche à ces géants des médias sociaux d’avoir alimenter la capacité destructrice de l’EI, le groupe terroriste le plus redouté dans le monde. Cette milice peut encore facilement créer et maintenir des comptes … y compris sur YouTube (propriété de Google).

Une étude réalisée par le Booking institute, une organisation de sciences politiques et sociales, a montré que les attentats de Paris auraient été coordonnés via les médias sociaux.

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La fille de Reynaldo, Nohemi, était l’une des 130 victimes tuées dans des attaques coordonnées, le 13 novembre 2015, dans la capitale Française.
La famille affirme que les réseaux sociaux ont été négligents en permettant au groupe terroriste de poster des vidéos de décapitation. De plus les géants de la technologie ont commissionnées et donc fait des bénéfices sur des annonces publicitaires postées par le groupe Ei.
Reynaldo – dont la fille était la seule américaine tué dans les attentats – a affirmé que les sites sociaux ont échoué à prendre des mesures recommandées par le gouvernement américain, en dépit du tollé suscité par les attentats terroristes qui endeuillent encore des familles innocentes.
La famille de Nahemi réclame des dommages-intérêts non encore spécifiés.