Plus de 300 000 (trois cent mille) jeunes sont blessés et 3000 (trois mille) tués chaque année sur les routes américaines en conséquence directe de l’usage du clavier au volant. Contre 2700 (deux mille sept cent) morts par l’alcool. C’est la conclusion d’une récente étude menée par le « Cohen Children’s Medical Center de New York ». Selon les chercheurs de cette institution, près de la moitié des adolescents interrogés pour l’étude reconnaissent avoir envoyé des SMS au volant dans les 30 jours précédant l’étude.

Première cause de mortalité des jeunes.

Les jeunes auraient désormais plus de chances de mourir au volant en écrivant, via le service de messagerie, plus connu sous le sigle SMS (Short Message Service) ou texto, qu’en étant ivre. A peine le permis en poche, leur pouce les démange au-delà des risques: la moitié des lycéens avouent texter quand ils sont au volant. Si l’alcool est plus occasionnel, l’addiction au portable est quotidienne. «Ils gardent leur téléphone et envoient des textos tous les jours de la semaine, donc ces circonstances sont plus banales», explique le responsable de l’étude, Andrew Adesman.  Une précédente étude de ce centre de recherche avait révélé que regarder et répondre à des messages au volant multiplie par 23 les chances d’avoir un accident.

Les interdictions ne changent rien

L’interdiction de transmettre de courts messages textuels par le mobile a beau avoir été votée dans plusieurs états, le pouvoir de dissuasion reste minime. Près de 57% des jeunes garçons communiquent de cette façon en conduisant dans un état qui l’interdit contre 59% là où il n’y a aucune interdiction. Un recul de 2% qui ridiculisent les mesures entreprises.

smsdriving

En France, les chiffres sont moins alarmants mais la pratique bien réelle. Et les risques avec. En 2010, 39% des moins de 25 ans envoient des textos au volant d’après l’association Prévention routière. Tant pis si son usage est passible d’une amende de 135 euros et du retrait de 3 points du permis.

Si le nombre d’appels au volant a globalement diminué, c’est au profit des autres usages visuels et tactiles du téléphone, comme Internet ou les textos, s’inquiète le ministère de l’intérieur .Des pratiques, très présentes «dans la jeune génération qui accède au volant», constituant «une source de danger montante».

Notis©2013

Sources : UsaToday, globalPost