Selon une statistique constante, le mariage n’est pas seulement malade, mais il est aussi en train de disparaître. Ces dix dernières années, le nombre de mariages civilement célébrés a continué de diminuer. C’est une chute libre de 40% depuis le début des années 1970. Par ailleurs, on se marie aujourd’hui plus tard qu’avant. L’avènement des « nouvelles couleurs » de mariage n’a donc pas enraillé ce cuisant déclin.

Une armée de femmes accuse les hommes d’être à l’origine de la débâcle : « Quand il s’agit de mariage, les hommes sont en grève », disent-elles en chœurs. Pourquoi? « Parce que les récompenses sont insignifiantes comparativement au coût et aux dangers que génère le mariage », a répondu le Dr Helen Smith, auteur du livre intitulé « Pourquoi les hommes ont décidé de boycotter le mariage* ».

Tout à perdre

«En fin de compte, les hommes savent qu’ils vont perdre leurs amis, leur dignité, leur espace de liberté, leur vie sexuelle, leur argent et – si tout va mal – leur famille », a expliqué le Dr Helen Smith dans son livre.

Les hommes modernes semblent avoir tiré les leçons des erreurs de leurs devanciers. Comme l’écrit Helen Smith « ils ne veulent pas entrer dans un contrat légal avec quelqu’un qui pourrait effectivement prendre la moitié de leur épargne, leur retraite et leurs biens, lorsque la période de lune de miel sera terminée ».

Lorsqu’un homme d’affaires, nommé x, a épousé sa première femme, nommée y, en 2003, il pensait que c’était pour toujours. Elle a immédiatement décidé de renoncer à travailler pour devenir femme au foyer, se consacrant à faire des shoppings. Quand ils se séparèrent seulement deux ans et neuf mois plus tard, il fut contraint de lui verser une indemnité colossale, y compris la maison acquise avec ses propres deniers, une somme forfaitaire conséquente, en guise de pension alimentaire. Et cela malgré qu’ils n’aient pas eu d’enfant communautaire !