Une nouvelle étude a révélé que la crise climatique croissante pourrait compromettre la santé des pèlerins musulmans.

Le Hajj, l’un des cinq piliers de l’islam, implique un voyage à la Mecque, la ville sainte, située en Arabie saoudite.

Des chercheurs du Massachusetts Institute of Technology (MIT) ont constaté que le changement climatique rendrait la région insupportablement humide.

Danger extrême

Les experts en environnement tirent une fois encore la sonnette d’alarme. Selon leurs projections, si le réchauffement de la planète continue de monter, les conditions météorologiques pourraient constituer un «danger extrême» pour la santé humaine lors du pèlerinage à la Mecque.

Environ un quart de la population mondiale, soit environ 1,8 milliard de personnes, est musulmane et le pèlerinage est considéré comme un devoir religieux pour ceux qui en ont les capacités physiques et financières.

Le rituel qui dure cinq jours implique de passer beaucoup de temps à l’extérieur et exposé aux intempéries.

L’étude, publiée dans la revue Geophysical Review Letters, prévient que les pèlerinages à la Mecque de 2019 et 2020 seront à haut risque, car ils auront lieu pendant les mois les plus chauds de l’année.

La date du pèlerinage annuel change chaque année en raison du recours au calendrier lunaire plutôt qu’au calendrier solaire.

Chaque année, le Hajj se produit environ 11 jours plus tôt, il n’ya donc que certaines périodes d’années où il se déroule pendant les mois d’été les moins chauds.

Le Hajj aura lieu à nouveau pendant les mois les plus chauds des années de 2047 à 2052 et une autre période infernale entre 2076 et 2086.