Dans un récent rapport, le fond monétaire internationale a prédit que, suite à la décision du peuple de la Grande-Bretagne de quitter l’Union européenne, l’économie britannique va croître de 0,2 point de pourcentage en moins que prévu, soit +1,7% en 2016. L’année suivante, la croissance nationale devrait être de +1.3%, au lieu des +2% attendus, selon la banque.

« Une incertitude croissante »

La principale information à tirer de ces chiffres est que l’économie britannique va éviter une récession, en dépit de la prédiction catastrophiste de nombreux analystes, selon lesquels la volonté de quitter l’UE plongerait la Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord dans une croissance négative.

Le FMI a fait valoir que la raison pour laquelle l’économie U.K va croître plus lentement se résume à « une incertitude croissante ».

« Cette incertitude, a précisé le FMI, devrait peser sur la confiance et l’investissement, notamment par le biais de ses répercussions sur la situation financière et le marché boursier, plus généralement ».

BREXIT02

L’idée de base est que les entreprises britanniques seront tenues à l‘écart des nouveaux projets d’investissement jusqu’à ce que les nouvelles règles du commerce entre le R.U. et le reste du monde soit clairement définies et adoptées.

« Le business en l’état»

Ce pessimisme mesuré a été adopté par la Banque d’Angleterre qui, actualisant son résumé des conditions d’affaires dans le royaume, a constaté que peu d’entreprises établies depuis longtemps ont l’intention de quitter le Royaume-Uni à la suite du référendum du 23 juin 2016. La plupart des entreprises qui sont établies en Grande Bretagne  «cherchent à maintenir leurs affaires en l’état », dit le rapport. « En fait, certaines entreprises ont « évoqué la possibilité de déplacer leurs moyens de production hors du Royaume-Uni, à la lumière de la chute de la livre sterling », a indiqué la banque centrale de la Grande-Bretagne. Cependant, la majorité des chefs d’entreprises interrogés sont « négatifs »en ce qui concerne les investissements futurs au Royaume-Uni, selon le BCGB.